Covoiturage

La mobilité représente le premier poste de consommations d’énergie et le deuxième poste d’émissions de gaz à effet de serre du territoire. L’action 3.2 du Plan Climat-Air-Energie Territorial (PCAET) 2021-2027 de la Communauté de Communes prévoit la nécessité pour la collectivité « d’agir en faveur d’une mobilité alternative à la voiture individuelle ».

“La pratique du covoiturage est un élément indispensable de lutte contre l’autosolisme, disposant de nombreux atouts, comme des économies de carburant non-négligeables et une réduction drastique des émissions de polluants atmosphériques.”

La stratégie de développement du covoiturage cible principalement les personnes qui font un trajet quotidien domicile-travail, et celles qui ont besoin de se rendre à un rendez-vous ponctuel (à l’hôpital, en mairie, au cinéma, …).

Cette stratégie devra suivre 3 étapes d’élaboration :
• En premier lieu, diagnostiquer les besoins des administrés du territoire en matière de covoiturage :
> Où se rendent-ils régulièrement ?
> À quel endroit convergent-ils ?
> Quelles sont les plages horaires où ils se croisent ? etc. ;

• Créer un réseau d’aires de covoiturage cohérent, basé sur l’état des lieux des pratiques de mobilité issu du diagnostic, et porté à la connaissance du plus grand nombre ;

• Mettre en relation les covoitureurs par le biais d’un outil efficace et ergonomique et dont la communication devra également être large pour le faire connaître.

La Région Occitanie, détentrice de la compétence mobilité, accompagne la Communauté de Communes du Pays de Lalbenque-Limogne dans l’élaboration du schéma de covoiturage.

Elle propose notamment en binôme avec l’AREC (Agence Régionale Énergie Climat) une micro-mission réunissant les partenaires pour définir les besoins des administrés en covoiturage, et commencer à élaborer un cahier des charges pour le dimensionnement des aires et de la plate-forme de covoiturage.